La vie du refuge, visite chez le vétérinaire

Le quotidien du refuge c’est aussi les visites chez les vétérinaires, jusqu’à plusieurs fois par semaine, nous accompagnons nos protégés pour les soins, les contrôles, les examens… Un moment de complicité avec nos animaux que certains, comme Montaigne, apprécient particulièrement.

Nous recevons beaucoup de demandes pour des prises en charge, mais nous ne pouvons pas prendre tout le monde et la raison principale c’est le bien être de nos pensionnaires.

Nous sommes un refuge, tout se passe chez nous, l’accueil, la quarantaine, les soins, la convalescence, la retraite… Une fois que nous avons accepté de prendre un animal, pour celle ou celui qui nous l’a confié le travail s’arrête, mais pour nous il ne fait que commencer. Et le travail dans un centre de soins ce n’est pas facile, cela demande du temps. Nos places sont limitées et donc chères, nous ne pouvons pas prendre tous les animaux que nous voulons, à notre grand regret. Nous ne pouvons pas prendre tous les animaux par manque de place, de temps et en ce moment, nous n’allons pas nous mentir, par manque d’argent.

Nous ne vivons que par les dons et depuis début mars, ils se font rares. Rien qu’aujourd’hui, les factures vétérinaires de deux cabinets s’élèvent à 362,68€, la commande de nourriture pour les lapins et les rongeurs à 344,93€.

Nous traversons une situation difficile, nous rencontrons une baisse très significative de la générosité et cela va commencer à impacter sérieusement notre fonctionnement.

A compter du 1er novembre, nous ne serons plus en mesure d’accueillir de nouveaux animaux. Déjà complet, il nous faut assurer les soins et le confort de nos animaux déjà présents. Nous espérons que cette situation sera temporaire et que nous pourrons très vite reprendre de nouveaux pensionnaires.